HIVER A TLEMCEN 3
Si l’hiver à Tlemcen m’était conté
La légende des sept dormants, Sebdah et Dar Sbitar
3ème partie Par Allal Bekkaï
A la maison, on utilisait «el msekhna», un sèche-linge traditionnel en forme
de cloche àclaire voie fabriqué avec du fil de fer, posé sur une «tabouna»
(fourneau). Ce qui n’était pas sans causer des dégâts si on ne faisait pas
attention :
la pauvre Ma’Tabet en fit les frais lorsque la blouse de maquignon de son
mari Sid Ahmed dit B’ni faillit brûler mais fut tout de même abîmée…
avec à la clé une scène de ménage violente…
Un échantillon offert par Hamza Cherif Abdelaziz (ex-responsable de la
culture auprès de l’APC) est exposé comme relique au musée…
A défaut de braise gratuite, on s’achetait du charbon de Beni Ournid du côté
d’El Medress, la Souiqa ou la rue basse. Pour les braseros (poterie des Traras
ou de Khemis), on pouvait se les procurer chez les Abbas, Benyahia, Seqqat,
Deqqaq de la rue de sikak (El mawqaf). Les «hsirat» (nattes en alfa),les tapis
en laine teintée et les «m’sekhnat » de Beni Snous étaient exposées à la
vente au foundouq de Djamaâ El Benna ou au foundouq Rostane
(caravansérail désaffecté) de Tafrata…
Telles les vestales de Rome, nos vieilles mères entretenaient «el a’fia»,
le feu utile…
Lequel alimentait le bûcher pour la lessive dite «sabboune» où le
«crichtoune» (déformation de «cristaux » d’alun) et «r’mad» (cendres) étaient
utilisés en guise de détergents classiques :
«ous’dar» (patio) se transformait pour la circonstance en une véritable
buanderie à ciel ouvert (El Ourit et Saf Saf constituant des lavoirs estivaux :
«El Ourit, El Ourit …sabt chabbet ya’rkou s’wabène fi’h/
J’ai découvert aux cascades des jeunes filles qui faisaient la lessive…,
d’après un haoufi)…
Comme tenue d’intérieur,les femmes portaient un caftan et étaient coiffées
d’un cône, même quand elles faisaient le ménage dit «nouba».
Cette corvée à tour de rôle de la grande maison (dar el djirène) se muait en
touiza collective quand il s’agissait de dégager la neige de la cour ou
de dessus la terrasse fragile vulnérable aux infiltrations…
DJELLABAS, «BOURABAH»,MUSIQUE ET CHECHIA…
Pour les djellabas et autres burnous,une bonne adresse: derb Moulay
Tayeb et derb Sidi Saâd près de Souq el Ghzel.
Si Abdelkader Bensenouci est le dernier des «Mohicans»,
pardon des «brachmia».
Assis en tailleur dans sa modeste échoppe, il «perpétue» vaille que
vaille le métier tout en préparant la relève à travers son fils Sidi Mohammed,
fort de l’adage p opulaire :
«Ya f’na mel el djeddine, wa’tabqa san’at el yeddine»
(Les biens des grands parents disparaîtront mais pas le métier qu’on
aura appris).
Il se dit prêt à assurer à ce titre un apprentissage au niveau d’un CFPA…
Les «bourabah» sans dessins (mharbel) ou à deux coloris (hachaïchi),
eux, étaient fabriqués chez les Bentabet (Benzizou),Meliani, Benguella à
El Medress,Ba Hamou Karaouzène (le dernier des Mohicans dans ce métier)
à Hart r’ma,Cheïkh Benmehter el eubbadi à la rue basse (Blass el khadem),
Aboura à Bab Zir, Hadjoui à Bab el djiad, Cheïkh Brixi (le dernier maillon encore
en vie de la chaîne des musiciens de l’andalou) à Sidi Braham…
A propos de musique,il faut savoir que l’hiver était synonyme de vaches
maigres pour les «haliyines» et la fameuse boutade de Cheïkh Larbi Bensari
illustrait à juste titre cette situation de chômage technique :
«Fal mechta, n’aleq r’bab m’a bçal»+
( En hiver, j’accroche mon rbeb avec les oignons)…
Déjà, dès que l’automne pointe à l’horizon, nos chouyoukh musiciens
commençaient à ressentir ce syndrome qui transparaît à travers
ce hawfi tlemcenien :
«Hazzat (habbat) larieh wa t’fakar el maskine, bi’ou nasf hada el khrif
wa ksou el ouryane» (Les vents d’automne soufflent à tout secouer et
le pauvre se souvient de ses malheurs; vendez la moitié des fruits de
ce verger et habillez l’homme en guenilles)…
Baba Ould Fréha, le jovial boute en train des soirées des mariages prenait
lui aussi son congé, rangeant temporairement ses «mawawil» orientaux et
ses boutades spirituelles…
A la rue Kaldoun, Si Bouri (Boumediene) proposait ses manteaux cachemire
chauds, ses bonnets passe montagne en laine et ses «patogaz».
Non loin, au foundouq Mansour, des artisans marocains résidents vendaient
les «chechias» (calottes en feutre).
Dans la cité de Abdelmoumene Ben Ali, les «brachmia» dont
les Ghomari exerçaient du côté de la «tar’bia», Beni Zid ou les «zneq».
Quant aux figures du tissage, elles ont pour nom Djebbar(i), Ghaffour, Niar…
avec leurs pittoresques couvertures à rayures dites «la moda».
Le trousseau de la mariée «el khroudj» comptaitinévitablement la pile
de «bourabah» (de un à sept selon les possibilités).
Aujourd’hui, c’est les couvertures, version Angora, qu’on exhibe lors
du «tabi’ed el ferch» (exposition du trousseau chez la belle famille);
le chauffage central et le gaz de ville ont supplanté à ce titre le système
traditionnel…
Le tapis (zarbia) se fabriquait à domicile via «el m’ramma»
( le métier à tisser, qui servit de titre à l’un des romans de sa trilogie) et
plus tard par «b’nat zrabi » dans les ateliers des Meziane (Djamaâ Chorfa),
Gaouar (La Gare), Hadj Slimane dit «el bouchoune» (El Hartoune)…
Côté culte, lorsqu’il neigeait beaucoup «ka’liqa» ou pleuvait en trombe («zarra»),
on accomplissait en même temps à Djamaâ el kébir, les deux dernières
prières el maghrib et el ichaâ, nous dira El Hadj Abdesselem.
Le regretté Moulay Driss (Tabet Aouel), le sympathique «brachmi» (brodeur)
de la rue Benziane, ne ratait jamais son mélodieux adhan depuis la terrasse
de Djamaâ Chorfa à l’instar de Hadj Abdelkader Mohammed de Djamaâ el Kébir
(un témoin oculaire de l’assassinat de l’imam Benosman par la soldatesque
française un 4 juin 1957 à côté du mihrab), Si Ghouti Benallal, un non-voyant,
de la mosquée de Sidi Boumédiène qui ne se lassait pas de gravir en dépit de
sa cécité cinq fois chaque jour que Dieu fait les marches en colimaçon jusqu’au
lanterneau pour lancer son appel à la prière, Tianti de la grande mosquée de
Nedroma…
Tout petits,on se disputait la planche de pain garnie de «khobz man’out» (galettes
marquées) qui était déposée devant les portes.
C’était à qui la porterait le premier au four banal de Si Boumédiène dans le
quartier de Sid el djebbar,lequel était assisté de H’mida et Loulou.
Une aubaine pour humer l’odeur du pain cuit et s’imprégner de la chaleur du
«ferrane» avec en prime un morceau de pain accompagné d’un poisson frit
ou du poivron cuit offert par la maîtresse de maison en guise de récompense.
Pendant les vacances d’hiver, on se donnait rendez-vous dans une maison
en ruine sise à «Qua’ chkara» pour jouer à cachecache ou aux billes;
Zrigui, un portefaix populaire, nous gratifiait à chaque fois d’un chaleureux
feu de camp.
Une sorte de rite initiatique au credo de la bande.
A la maison, les «Blec le Roc, Zembla, Akim, Mandrake,Capt’ain Swing et
autres Pampa, Rangers, Kassidy, Ombrax, Kiwi, Rodéo,Nevada, …nous tenaient
compagnie. La télévision n’était pas encore introduite dans les moeurs
des foyers de la vieille médina. Mais il y avait en contrepartie le cinéma avec
ses salles sombres et feutrées: Rex, Colisée et Lux.
Une fois, je me rappelle comme si cela datait d’hier, c’était juste après
l’indépendance, fuyant «el qatra» (infiltrations de pluie) et le froid qui sévissaient
dans notre vieille maison de la rue Benziane (El Medress), je me trouvai refuge,
bien au chaud, au cinéma Lux où était projeté ce jour-là un film de Mustapha Badie
«La nuit a peur du soleil» (1965)…
INTÉRIEURS TÉLEMCENIENS
Faisons une virée extra muros chez «Ma’ Khiti» à Aïn El Hout. «Malgré la rigueur
des hivers, aucune cheminée n’était aménagée dans les chambres; les habitants
ne se chauffaient qu’avec le brasero, le fameux «medjmer», placé au milieu de la
pièce…
Dans un coin, séparé par un rideau, on y trouvait la natte d’alfa, le tapis de laine
ancien et les coussins…
Sur le mur une planchette supportait les lampes à acétylène, à gaz et à pétrole.
Les verres avaient noirci à l’usage.
Rien qui pût aviver le faible rayonnement de la lumière:
Même les murs, blanchis avec une chaux de fabrication locale,avaient une teinte
grisâtre.
Le plafond, en branches de palmiers soutenues par une poutre de cèdre, léché
par la fumée, au long des journées d’hiver, était comme revêtu d’un manteau blanc...
Dans les chambres, des tapis de laine,des matelas, des couvertures, des étoffes
aux brillantes couleurs recouvraient le sol et les murs…»,
se souvient Fodil Benabadji.
L’intérieur des chambres était divisé en deux parties, l’une réservée au
rassemblement de la famille où s’asseoir (séjour), une autre appelée «srir»
(alcôves) représentant une anti-chambre (à coucher) décorée; un voile «h’djeb»
séparait les deux parties. Le srir se situe toujours à un niveau (élevé) de
la chambre, il marquait la hiérarchie et la dominance du chef sur les membres
de la famille; c’était là où s’installait le grand lit «n’moussia» de chaque chef de
ménage…, (d)écrira Khaldoun Abderrahim, urbaniste…
Le couchage au niveau du «sérir» consistait en des peaux de moutons «h’yadar »
sans drap posés à même le sol , sur une natte en alfa «h’sira».
On se serrait les uns contre les autres. Pas de chauffage.
Les épaisses couvertures étaient tendues d’un bout à l’autre.
Sur lesquelles les chats domestiques venaient se blottir.
Outre le confort thermique non négligeable que procurait les indispensables
«bourabah», cette chaleur animale venait s’ajouter à celle du braséro qui
trônait en maître des lieux au milieu de la «qoubba» (chambre collective).
Pas de fenêtres. Pas d’aération. Les portes étaient fermées à cause du froid.
Le spectre des accidents par asphyxie au monoxyde de carbone planait toujours.
Pas de pyjama, ni robe de chambre.
On gardait tous ses vêtements y compris les chaussettes, la nuit au moment
de dormir.
Tout juste si on enlevait la ceinture.
Dans ces conditions, la crainte de voir débarquer un hôte en vue d’un séjour
ne pouvait être que des plus «légitimes ».
Et pour cause. «Dif el machta m’a fi’h r’bah, ya’zel el medjmer oua el bourabah»
(La visite d’un hôte en hiver ne peut apporter que désagrément puisqu’il va
«s’accaparer» du braséro et des couvertures destinées à la maisonnée),
disait-on à ce propos. Quand bien même «Dif n’bi telt ayem».
Des souvenirs évoqués de son vivant par Si Djelloul Benkalfate, lui qui
naquit dans le vieux quartier de Sidi el ouazane du Tlemcen médiéval, et plus
exactement au sein de derb Méliani tant chanté par Cheïkh Bensahla dans
«Ya daw ayani » (ô lumière de mes yeux)…
VÊTEMENTS D’HIER
Le Tlemcenien redoutait le froid. Il se couvrait beaucoup en hiver, il ne
changeait guère son linge de corps qu’au bain maure, tant il craignait d’être
«frappé par le froid», selon l’expression commune.
Les hommes de la classe aisée ou bourgeoise (kourouglie) portaient d’ordinaire,
en hiver, un premier burnous de laine blanche ou un «haïk», une «r’lila»
(veste de drap ou de toile) ou «balto» (déformation de paletot), deux «maqfoula»
( gilets)dont un ouvert, une veste courte brodée,une «qmedja» (chemise en coton),
un tricot de peau (manches longues,fermé par devant), un «çraoul»
(un large pantalon bouffant) descendant au-dessus du genou, une ceinture
en soie enroulée «h’zem», un caleçon en coton de même forme que le pantalon,
des «q’charet» (chaussettes)et une paire de «çobbat» (
souliersdécouverts);quelquefois, un caftan-burnous de même drap.
Comme couvre chef, la typique «chachiya» pour les jeunes et le «qolah’»
entouré d’un ruban et recouvert d’un «chèche» (pièce de coton) dont beaucoup
se recouvraient la tête.
Dans la classe ouvrière humble, les hommes portaient la djellaba marocaine
de laine ou quelquefois de drap (buvard avec temps de pluie) avec au-dessous
un ou deux gilets, une chemise et un pantalon en laine grossière.
Quelques-uns portaient à la place de la «djellaba» un pardessus court
avec manches longues et capuchon nommé «kabbout».
Les ouvriers mettaient presque tous le «chèche» et la corde en poil de chameau.
Quant aux chaussures, ils portaient des souliers box-calf «zagaya».
Peu ou pas de chaussettes, même en hiver (pieds rougis par le froid).
Les enfants étaient chaussés, à leur corps défendant, de souliers noirs
à gros clous monoformes faits pour durer, signés Bouayed de Souk el Ghzel ,
Benzizou de Bab Ali, Abdelah el a’bd de Sidi Hamed, Hadjadj Mohammed à Maghnia…
Après usure de la semelle, on refait une demi-semelle chez les frères
Benchenafi(Madjid et Moulay) de Hart R’ma, Mrabet(Abderrahmane) et
Bendermel de derb Sedjane, Benzizou de Bab Ali , Ziri «l’sen el kelb»
de Bab Sidi Boumediene : ne disait-on pas «lima raqa’ ma’ lbess»
(celui qui veut s’habiller, doit se faire réparer ses souliers ou raccommoder
ses habits) ? Idem pour le parapluie qu’on faisait arranger chez Ba’ Klouche
de la rue de l’Abattoir (R’bat). «La femme musulmane pour sortir est
entièrement cachée sous une large bande d’étoffe de laine fine,
sans couture, le ksa ou h’aïk, qui lui recouvre même le visage.
Sous le h’aïk, la femme porte une chachïya cônique, qu’elle doit poser
bien droite sur la tête, si elle ne veut pas passer pour une dépravée.
Cette chachïya est elle-même recouverte d’un mendil (foulard de soie brodée d’or)
pour les jeunes mariées; ce foulard, pour les autres femmes, est en soie de couleur,
non brodée, et se nomme baïta; pour les pauvres, il est simplement en laine ou en
coton et s’appelle hendiya (qui était par ailleurs utilisée par les hommes comme
filet pour le marché, chasse mouche et éventail, n.d.l.r).
Les femmes et les fillettes portent encore la frimla, ou gilet très court,
sans manches, se boutonnant sur le devant par un seul bouton, et dessous
plusieurs abayaa, ou chemises sans manches, un cafetan à manches courtes,
une chemise de dessous (qmedja) et un pantalon.
Elles sont chaussées de sandales noires sans talon…», selon Alfred Bel,
ancien directeur de la Medersa de Tlemcen.
On remarquera au passage que les vocables de «haïk», «caftan», et«kmedja»
ainsi que « hendïya» ne s’appliquent pas exclusivement aux habits traditionnels
féminins.
A Nedroma, «en ce qui concerne (toujours) l’habillement, il y a une cinquantaine
d’années, très peu d’hommes portaient l’habit européen.
Il était honteux de remplacer la djellaba,la gandoura ou le seroual par le pantalon
qui moule les formes.
Actuellement le costume européen est porté par la majorité des habitants
d’origine citadine ou campagnarde. Seuls les hommes âgés marquent encore
une préférence pour l’habit traditionnel. Quant aux femmes citadines, elles
étaient tenues de porter le voile, même jeunes, mais les rurales pouvaient
sortir en dehors de leurs maisons et venir au souk de Nédroma, découvertes,
dans leurs costumes de campagnardes.
Celles-ci, habitant en ville actuellement adoptent le voile, elles aussi et
l’évolution du costume féminin se fait de la même façon pour toutes, vers
son abandon progressif par les jeunes filles et les jeunes, sa conservation
n’étant observée que par les plus âgées et les plus vieilles d’entre elles…»,
témoigne Si Mohamed Benamar Djebbari, écrivain. A
Commentaires
-
- 1. Bayazid Merabet Le 03/04/2011
Reponse a Nadir Mrabet:
Salut cousin.
Abderrahmane Mrabet est le pere de Azzeddine et etait coordonnier et poete a Tlemcen. Il a vecu a Tahtaha qui etait en bas du cinema colisee.
Je connais ses enfants qui sont toujours a Tlemcen dont Azzeddine qui est tourneur et inventeur d'une machine a injection pour les coordonniers.Et oui Tlemcen regorge de genies qui doivent etre honores par des articles comme celui la.
Je me souvient de toi Nadir alors que j'etais enfant a Bab Wahrane. Notre maison etait juste en bas de chez vous et je me souviens tres bien de votre famille Allah Yarhamhoum. -
- 2. le webmaster Le 09/01/2011
Bonjour TALAI
Bien sur je suis intéressé !je me ferais un plaisir de les inclure dans le site Tlemcen.
Utilise la page CONTACT du site et n'oublie pas de me communiquer ton e mail .
SALUTATIONS -
- 3. talai Le 08/01/2011
cher frere c est avec plaisir que j ai decouvert ce site surtout qu il me ramene a des annees lumieres avec les illustres que vous avez mentionne.
et le plus grand plaisir ,le mien bien sur est de vous informer que je possede ces illustres (blek,kiwi,rodeo,akim,zembla,nevada,swing...)telecharger bien sur ,sur la toile.si vous etes interesse je pourrai les graver et vous envoyer par la poste .
talai .ANNABA. -
- 4. Nadir Mrabet Le 25/12/2010
Bonjour,
Bravo pour l'historique.
Qui est le Mrabet Abderrahmane que tu mentionnes ?
Mon père, qu'il repose en paix, portait les mêmes nom et prénom et était médecin, rue de la Synagogue.
C'était le deuxième médecin musulman de Tlemcen, après le Dr. Allal et avant le Dr. Kara (3ème), tous au Paradis à présent.
Merci pour l'info et de continuer ce travail de mémoire.
Cordialement,
Nadir Mrabet
-
- 5. medress Le 17/10/2010
tu parle de tout le monde mon cher ami mais tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez parce que juste a cote de toi a la rue benziane il y avait une illustre femme bendehma que l'on appelait lala et qui a guérit bien des gens de et qui venait de partout pour la consulter et parfois pour se faire soigner même les joueur de la jsmt et de usfat venais se soigner pour des fractures et bien d'autres bobos
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